« Arriver premier dans les résultats de recherche de Google? Bah, facile. » Si jamais vous entendez ces mots provenant d’une agence Web, prenez vos jambes à votre cou! La réalité est la suivante : le référencement naturel est une tâche de longue haleine et rien n’arrive à duper Google pour générer rapidement de meilleurs résultats. Faisons la lumière sur le black hat SEO pour mieux savoir comment vous tenir loin des mauvaises pratiques.
Le terme black hat SEO désigne un ensemble de pratiques de référencement Web trompeuses. L’expression tire son origine des façons de qualifier les pirates informatiques. Les chapeaux noirs (black hat) sont les pirates aux intentions malveillantes, tandis que les chapeaux blancs (white hat) se servent de leurs aptitudes à des fins légales, comme détecter des failles pour mieux les colmater — tels des Robin des Bois de l’informatique.
Le hic, c’est que les techniques de black hat SEO visant à tromper Google pour améliorer le positionnement dans les résultats de recherche nuisent la plupart du temps à leur utilisateur. Il faut comprendre que Google a toujours une longueur d’avance et pénalise les sites qui emploient des tactiques malhonnêtes, allant jusqu’au bannissement. Voyons maintenant en quoi celles-ci consistent :
Pour être bien classé, votre site Web doit contenir de bons mots-clés aux bons endroits. Toutefois, Google vous met en garde contre les excès qui nuisent à l’expérience utilisateur. Par exemple, si vous êtes un courtier immobilier, le paragraphe suivant serait considéré comme louche par Google :
« Faites affaire avec un courtier immobilier d’expérience. En communiquant avec un courtier immobilier, vous obtiendrez un meilleur prix. Votre courtier immobilier est votre allié. »
En plus d’être désagréable à lire (avez-vous vraiment envie d’appeler ce courtier?), ce genre d’accumulation artificielle de mots-clés est rapidement détecté par Google et pénalisé.
Autrefois, de petits malins croyaient duper Google en insérant une grande quantité de mots-clés sur un fond de même couleur, par exemple, du texte blanc sur un fond blanc. Ainsi, se disaient-ils, l’expérience utilisateur n’est pas touchée et on augmente les chances d’apparaître dans le haut des résultats de recherche pour ce mot-clé. Erreur! Cette pratique est aussi détectée et pénalisée par Google et est donc à éviter.
Certains mots-clés ont une grande fréquence de recherche et vous pourriez être tentés de les intégrer à votre site Web, même s’ils ne sont pas pertinents à votre offre. Par exemple, si le mot-clé « avocat Montréal » est souvent demandé, mais que vous pratiquez à Trois-Rivières, vous auriez intérêt à l’éviter pour ne pas induire les internautes en erreur. De plus, les mots-clés non pertinents peuvent engendrer un taux de rebond élevé et ainsi nuire à votre positionnement.
Vous souhaitez étendre votre portée à l’étranger et pensez à rendre votre site accessible dans d’autres langues? Prudence! Google déconseille d’afficher un site Web traduit par un outil automatique sans intervention humaine. Encore une fois, cela nous ramène à l’expérience utilisateur : un site mal traduit (car les outils automatiques actuels ont encore leurs limites) apporte peu de valeur à l’utilisateur et n’obtiendra pas un classement avantageux par Google.
Des sites Web sont programmés de façon à présenter certaines pages au robot d’indexation de Google, mais redirigent les internautes vers des pages différentes. Cette pratique est pénalisée, tout comme celle consistant à programmer des redirections trompeuses, où l’utilisateur atterrit sur une page autre que celle sur laquelle il croyait avoir cliqué.
Un des facteurs sur lesquels s’appuie Google pour accorder de la crédibilité à un site, c’est le nombre de liens externes qui pointent vers lui. Or, certains ont flairé la bonne affaire et établissent ce qu’on appelle des systèmes de liens. Ils offrent un produit gratuit en échange de la publication d’un lien sur un autre site, ou encore un échange de liens (publiez un lien vers mon site et j’en publierai un sur le vôtre). Ces pratiques sont à proscrire, car elles ne sont pas de véritables recommandations ou références.
Google est capable de repérer le contenu dupliqué. Il considère le contenu le plus ancien comme l’original, et les autres contenus identiques comme des copies qui n’apportent pas de valeur ajoutée à l’utilisateur. Il est donc inutile de dupliquer votre contenu en tous points à l’intérieur même de votre site, et nuisible de copier le contenu d’un concurrent. Vous pouvez vous en inspirer, mais il est essentiel de rédiger des textes originaux.
Bien que les techniques de référencement Web acceptables requièrent plus de temps et d’effort que le black hat SEO, elles produisent assurément de meilleurs résultats à long terme. Voici quelques exemples de bonnes pratiques :
Nous sommes conscients que le référencement naturel demande du temps. C’est pourquoi nous avons mis sur pied un service clés en main intitulé Croissance SEO, où les membres de notre équipe se basent sur les meilleures pratiques pour améliorer graduellement votre positionnement dans les résultats de recherche. Que vous le fassiez vous-même ou que vous reteniez les services d’une agence, gardez en tête que Google voit tout — et que l’objectif, c’est de réellement intéresser l’utilisateur!
Les organismes ou associations à but non lucratif devraient utiliser le SEO de façon régulière pour communiquer leurs messages efficacement.
Le robot de Google est un logiciel créée par Google qui parcoure tous les sites Web pour indexer leur contenu, leur sécurité, leur performance, etc.
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Le SPF et DKIM sont deux outils pour permettre de rendre vos courriels plus sécuritaires et de garder une bonne réputation antipourriel.